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Encore en histoire des arts et non je ne fais pas que ça, je vous présente les catacombes de Paris! C'est la joie! The place to be....dead oaui je sais c'est moins cool. Mais la visite reste super interessante! Cependant pensez à y aller dès l'ouverture pour ne pas à avoir à trop faire la queue. Oui beaucoup de monde visite les catacombes! Pensez également à prendre un plan. L'entrée et la sortie des catacombes ne se fait pas au même endroit.

Les catacombes de Paris

 
Ancienne carrière de calcaire, les catacombes attirent de nombreux visiteurs chaque jour. Ouvertes de 10 heures à 17 heures, la file d'attente pour y entrer ne désemplie pas. A vingt mètres sous Paris, la visite se fractionne en deux parties : l'histoire géologique des carrières et l'ossuaire, où reposent plus de 5 millions de parisiens. Cependant l'histoire des catacombes remonte bien avant leur création au XVIII siècle.

Une histoire géologique
L'Histoire des catacombes remonte il y a 50 millions d'années, lorsque la région fut envahie par la mer. Des sédiments calcaires s'y sont déposés pendant 5 millions d'années. Ces sédiments sont variés et le nombre d'espèces estimés s'élève à 10800. Ce dépôt atteint 40 à 50 mètres d'épaisseurs. Dans les catacombes on peut distinguer 4 couches de calcaires, plus ou moins marqués par des sédiments tels que des fossiles.


les carrières
Prés de trois cents kilomètres de galeries s'étendent sous Paris intra-muros à une profondeur moyenne de 20 mètres. Les carrières constituent la première partie de la visite. Elles permettent aux visiteurs de s'habituer d'une part aux conditions de la visite et d'apprendre leur histoire. A l'époque de leurs exploitations, la roche calcaire extraite permettait de construire. Entre 1774 et 1776, une série d'effondrements ont lieu dans les quartiers sous-minés. C'est dans ce contexte que l'inspection des carrières fut créée. Le plus grave d'entre eux advient rue d'Enfer, le 17 décembre 1774, à la hauteur de l'actuel boulevard saint-michel.
Dans les carrières, les visiteurs accède à la galerie de Port-Mahon. Les sculptures ont été réalisées de 1777 à 1782 par Decure. Lorsqu'il travaillait dans les galeries, il aurait sculpté différentes vues du lieu où il fut retenu prisonnier. En voulant créer un escalier, il provoque un effondrement qui le tua sur le coup.

Les carrières disposent également de l'eau de la nappe phréatique, par le biais du bain de pied des carriers. L'eau y est si limpide, que les nouveaux carriers, lorsqu'ils allaient chercher l'eau ne distinguaient pas le bord et y trempaient leurs pieds. L'eau permettait de fabriquer le mortier.
 

 
 
La créations des catacombes
Avant l'ouverture des catacombes, les parisiens morts étaient mis dans les fosses communes des cimetières paroissiaux. Ces fausses à ciel ouvert posent des problèmes d'insalubrités dut à la putréfaction des cadavres. En 17780, l'effondrement d'une fosse du cimetière des innocents, fait scandale. Des cadavres se retrouvent dans une cave avoisinante. Inspirés des nécropoles souterraines antiques, les catacombes sont créées. Installées dans les anciennes carrières, l'ossuaire accueil les ossements des cimetières paroissiaux, entre 1786 et 1788 pour le cimetière des innocents. Peu à peu, les cimetières paroissiaux se vident et disparaissent tendis que l'ossuaire se remplit la nuit, suite à la demande des parisiens.
Durant les transferts, des rites religieux sont organisés afin de rendre hommage au mort. Des personnalités comme Rabelais, Charles et Claude Perrault, Robespierre, Lavoisier, Racine et Danton.
 
 
 
La place de l'art dans l'ossuaire
D'influence romantico-macabre, l'ossuaire est parcourut par des citations, des vers ou des extraits sur le thème de la mort. Les ossements sont agencés de manière à former des murs. Généralement, les fémurs et les crânes sont devant, en guise d'ornements. Les crânes sont utilisés en temps que frises. C'est Louis-Etienne Héricart de Thury qui fait aménager de telle façon les catacombes entre 1810 et 1811. Les ouvrages de consolidations sont alors habilement masqués par des monuments de pompes funèbres comme des sarcophages. L'ensemble est agencé avec un gout propre au second empire. Cependant la vision artistique empiète sur la véritable fonction des catacombes. En effet on oublie que l'on a affaire à des morts et certains visiteurs sont peu respectueux du lieu.
Un concert clandestin avait été donné le 2 avril 1897, à la fin des catacombes, avec des grands morceaux comme des requiem et des marches funèbres. Une centaine de parisiens y est convié de manière discrète. A minuit, un orchestre joue des morceaux dont la marche funèbre de Chopin, la Danse macabre de Saint-Saëns et la marche funèbre de la symphonie héroïque de Beethoven.


L'attractivité des catacombes
Dés leur création, les catacombes attisent la curiosité. Le premier visiteur fut le comte d'Artois (Charles X) en compagnies des dames de la cour, suivit, un an plus tard de Madame de Polignac et Madame de Guiche. Cela dit les premières visites publiques sont organisées de manière irrégulière et pour des privilégiés en 1806. Louis-Etienne Héricart de Thury, responsable du service des carrières organise des visites régulière. Il fait tracer un trait noir (encore visible aujourd'hui) indiquant la direction aux visiteurs. En 1933, les autorités religieuses parviennent à interdire les visites, car les catacombes sont alors considérées comme un lieu sacré. Cependant, à partir de 1850, quatre visites annuelles sont organisées. En 1867 et 1874, 2 visites par mois sont organisées plus une le jour de la Toussaint. Aujourd'hui les catacombes attirent chaque année plus de 250 000 visiteurs, ce nombre ne cesse d'accroître.


Avis personnel
Pour ma part, je suis arrivée à 10 heures et malgré cela il m'a fallut attendre 1h30 pour pouvoir entrer. Dans un premier temps il faut s'habituer à l'obscurité des galeries. Cependant l'éclairage et suffisant et respecte le site. La première partie de la visite à un réel apport géologique. Il est mis à disposition les quatre types de calcaires présent dans les galeries. Ainsi il est possible de voir quelques fossiles ou marques de l'ancienne présence d'une quelconque coquille. Ce qui en classe de première S apporte un complément aux chapitres de géologie. L'entrée de l'ossuaire à un aspect lugubre. La mention « Arrête ! C'est ici l'empire de la mort » y est probablement pour quelque chose. L'ossuaire est la partie la plus humide des galeries. Le sol est légèrement boueux, pouvant être glissant et des gouttes d'eau, tombe du plafond. Ce qui est normal, à vingt mètre sous terre, dans des galeries de roche poreuse. Les citations et le contexte donne l'impression d'un « voyage au pays des morts ». A certains endroits, visibles au travers des grilles mais inaccessible au publique, on peut se rendre compte du nombre d'ossements composant le mur. Bien que l'aspect des murs où sont empilés fémurs et crâne semble organisé, à l'arrière les ossements sont entremêlés, et sembles avoir été jeté là. Certaines curiosités comme les deux sarcophages cachant les consolidations, la fontaine des Saint-Maritainnes et la lampe sépulcrale attisent les curiosités des visiteurs.
Cette visite originale m'a beaucoup plus. L'attente en valait la peine et le temps estimé de visite (soit 45 minutes) est à revoir à la hausse. Avec l'audio guide, la lecture des panneaux et tenter de comprendre l'utilité de certains monuments, j'y ai passé 1h30.




Bonus : les citations lisibles dans les galeries.
Au cours du parcours dans l'ossuaire nous nous retrouvons face à de nombreuses citations de grands auteurs. Certaines en latin, d'autre en français (voir ci-dessous). Toutes ses citations, rappellent les influences romantiques et macabres de ses galeries.
La première citation, nous donne le ton, toutes les citations auront pour thème la Mort. Elles font réfléchir le lecteur sur le sens de la vie, dénoncent certains comportements où cherche à faire trembler le lecteur dans le contexte de la visite. Et je me suis "amusée" à toutes les recopiées.
 

Citation de l'entrée de l'ossuaire 1
Cet alexandrin de Jacques Delille marque le début de la visite de l'ossuaire car jusque là, les visiteurs se trouvaient dans les anciennes carrières dans lesquelles on leur expliquait la formation de ses galeries.
« Ainsi tout passe sur cette terre
Esprit beauté, grâce talent
Telle est une fleur éphémère
Que renverse le moindre vent »


« Le trépas vient tout guérir
Mais ne bougeons d'où nous sommes
Plutôt souffrir que mourir
C'est la devise des hommes » Jean de La Fontaine


« De quelque côté tu te tourne la mort est aux aguets
Croyez que chaque jour est pour vous le dernier » Horace


« Tel est donc la mort, l'inévitable empire ?
Vertueux ou méchant il faut que l'homme expire
La foule des humains est un faible troupeau
Qu'effroyable pasteur le temps mène au tombeau » le Gouve


« Il furent ce que nous sommes
Poussière, jouet du vent ;
Fragiles comme des hommes
Faibles comme le néant » Lamartine


« Tout nait, tout passe, tout arrive
Au terme ignoré de son sort :
A l'océan l'onde plaintive,
Aux vents la feuille fugitive,
L'aurore au soir, l'homme à la mort » Lamartine


« Pour l'impie mort, il n'y a plus d'espoir » traduit du latin : « mortuo homine impio nulla spes »


«  Croyez que chaque jour est pour vous le dernier » Horace


« Elle est précieuse aux yeux du seigneur la mort de ses saints » traduction latine


«  Venez gens du monde, venez dans ses demeures silencieuses
Et votre âme alors tranquille, sera frappée de la voix qui s'élève de l'intérieur :
C'est ici que le plus grand des maître, le tombeau tient son école de vérité » Tomb de Hervey


« Insensé que vous êtes pourquoi
Vous permettez vous de vivre longtemps,
Vous qui ne pouvez comptez sur un seul jour »


«  Pensez le matin que vous n'irez peut-être pas jusqu'au soir et au soir que vous n'irez peut-être pas jusqu'au matin »


« Chaque mortel parait, disparait sans retour :
Mais par d'autres illustres faits vivre dans la mémoire
Voila la récompense et le droit de la gloire » Delille


«  A moins que le grains de blé confié à la terre n'y meure, il ne donne point de fruits ; s'il meurt il en produit beaucoup »


« Formé que de poussière humaine
Quelque soit le motif qui t'amène
Ont ici foulé à chaque pas
Triste monument du trépas »


« Dispose de tes biens parce que tu mourras
Et que tu ne peux toujours vivre »


« Heureux est celui qui a toujours devant ses yeux l'heure de sa mort et qui se dispose tous les jours à mourir »
« Si vous avez vu quelque fois mourir un homme
Considérez toujours que le même sort vous attends »


« C'est une impiété que d'insulté aux morts » Homère, Odissé XXIII


« Ce que l'on sème ne peut prendre vie que par la mort. »


« Quels enclos sont ouverts? Quelles étroites places occupent entre ses murs la poussière de races.
C'est donc dans ces lieux d'oublis, c'est parmi ces tombeaux
Que le temps et la mort, viennent croiser leurs faux
Que de morts entassés, pressés sous la terre !
Le nombre ici n'est rien, la foule et solitaire » Le Mierre


« Au banquet de la vie infortuné convive
J'apparu un jour et je meurs :
Je meurs et sur ma tombe,
Lentement j'arrive nul ne viendra sur ma tombe, versé des pleurs » Gilbert, extrait d'Adieu à la vie. Ce texte est gravé sur un monument en forme de sarcophage. Il ne contient pas la dépouille du poète car il permet de masquer les consolidations des galeries.


« Un monstre sans raison et sans yeux est la divinité
Qu'on adore en ces lieux
On l'appelle la Mort et son cruel empire
S'étend également sur tout ce qui respire » Philipe Habert


« Vous avez vu tomber les plus illustres têtes
Et vous pourriez encore insensés que vous êtes ignorez le tribut que l'on doit à la mort
Non, non, tout doit franchir ce terrible passage le riche et l'indigent, l'impudent et le sage sujet à même loi, subissent le même sort » J.B. Rousseau


« Qu'est ce que chaque race ! Une ombre après une ombre. Nous vivons un moment sur des siècles sans nombres, nos tristes souvenirs vont s'éteindre avec nous. Une autre vie au temps se dérobe à tes coups » Le Mierre


« Ô mort ! Que ton jugement est peuplé d'équité »


« Pour moi la mort est un gain » Phil 1.21


« L'aumône délivre de la mort »


« Il est des fois plus avantageux de mourir que de vivre » Joam


« Les justes sont à l'abris de la mort » SAP


« Les yeux de Dieu sont ouvert sur les justes et ses oreilles sont ouvertes sur leur prière »


« Ainsi tout change, ainsi tout passe. Ainsi nous même nous passons,
Hélas! Sans laisser plus de trace que cette barque où nous glissons
Sur cette mer où tout s'efface » Lamartine


« Chacun mourra dans son équité »


«  A la mort on laisse tout »


« C'est par la malice du démon que la mort est entré dans le monde »


« Dieux n'est pas l'auteur de la mort »


« L'aiguillons de la mort c'est le péché »

Bonjour!

Pour ce premier message j'ai décider de me la jouer comme une fille super cultivée. Mais c'est surtout que l'oeuvre dont je veux vous parler à toujours attiser ma curiosité. A tel point que je l'ai choisit comme sujet d'histoire des arts!

Le Cadillac Ranch

The Cadillac Ranch est une œuvre publique datant de 1974 et conçue par Chip Lord, Hudson Marquez et Doug Michels, tous trois membres du groupe d'architecture Ant Farm. Il s'agit d'un alignement de dix voitures Cadillac « plantées » dans le sol, près d'Amarillo aux Etats-Unis le long de la mythique route 66. 

1. Une œuvre s'inscrivant dans le land-art
 
A. Le land-art et les paysages
En 1967, la sculpture connait une véritable révolution : le Land-art voit le jour aux Etats-Unis. Les artistes appelés earthworker (« travailleurs de la terre ») ou land artists tentent d'échapper aux supports classiques de la sculpture. La plupart du temps, ils exposent en pleine nature. L'Œuvre se retrouve ainsi confrontée aux forces de la nature et devient alors éphémère pour certains cas. Généralement ces œuvres font l'objet d'une série de photographies, parfois accompagnée de plans qui sont exposés dans les galeries ou les musées.
Le fait d'exposer hors des musées traduit aussi une volonté de rendre l'art accessible aux personnes peu familières des musées et également de susciter une remise en question de l'espace.
 
B. La création de l'œuvre
Les trois artistes à l'origine de ce projet sont issus du groupe Ant farm qui tire son nom du mode de construction des fourmis. Ces artistes cherchent à montrer les vices de la culture américaine et critiquer la société de consommation. Ainsi ils détournent les objets du quotidien symbolisant d'après eux la société comme la télévision et les voitures. Leur travail développe l'architecture comme moyen de communication.
The Cadillac Ranch est une commande de Stanley March, un millionnaire héritier de compagnies pétrolières au groupe Ant Farm en 1974.
Il s'agit de dix modèles de la marque Cadillac sortis entre 1949 et 1963. Les voitures sont enterrées le capot en avant tous les dix mètres, presque à la verticale. L'angle d'implantation est censé être le même que celui des faces de la pyramide de Khéops.
Les voitures nous semblent tombées du ciel, en plein milieu du désert mais pour les installer, il a fallu creuser des puits assez profonds pour accueillir l'avant de la voiture avec l'inclinaison voulue.

En réalisant cette œuvre, les trois architectes ont détourné un des symboles du rêve américain en enterrant les voitures recréant ainsi en quelque sorte un cimetière à la gloire des années passées mais il s'agit également d'une interrogation "sur les raisons d'être d'une industrie à la fois néfaste pour l'environnement et impérialiste". En effet, l'œuvre est commandée un an après la crise pétrolière et les questions environnementales commencent à se poser. En 2004, cette installation fête son trentième anniversaire et continue d'attirer les visiteurs.
 
2. The Cadillac Ranch aujourd'hui
 
A. Une œuvre qui évolue
Chaque année, les Cadillac sont repeintes d'une seule couleur afin de permettre aux nouveaux visiteurs de s'exprimer. En effet, les touristes sont autorisés à utiliser leurs bombes de peintures afin de laisser une trace de leur passage. L'accès se fait depuis l'autoroute, malgré que le terrain soit privé. Les Cadillac deviennent alors un terrain d'expression. On peut également voir cela comme une façon de mettre l'art à disposition de tous. Qu'il s'agisse d'artistes ou de simples visiteurs. De ce fait, l'œuvre change et est en perpétuelle évolution, le temps déforme les voitures abîmées et elles ne sont jamais identiques.




 
B. Une œuvre qui s'inscrit dans la culture populaire.
L'alignement des Cadillac a inspiré les studios Pixar pour le film d'animation Cars; En effet, l'action principale se passe au bord de la routé 66 et les reliefs montagneux rappellent la forme de ces Cadillac comme nous pouvons le voir sur ci-dessous. 

Dans ce film, lorsqu'ils localisent la ville fictive de Radiator Springs, le massif rocheux est nommé « Cadillac Range ». D'autre part cette ville se trouve sur un tronçon de la route 66 qui existe encore, comme c'est le cas pour le Cadillac ranch.

Cette œuvre fait également l'objet de publicités ainsi que celui de deux chansons qui ont le même titre : « Cadillac Ranch », l'une chantée par Bruce Springsteen en 1980 et l'autre est interprétée par Mighty Mo Rodgers en 2011 sur l'album Cadillac Jack.
Cette installation touche aussi le monde de la mode puisque le magazine Vogue a choisi d'y faire une séance photo pour la parution de mars 2012. Mario Sorrenti, photographe de renom profite ainsi du cadre insolite et coloré pour mettre en valeur une collection toute aussi colorée.


 
En conclusion, bien qu'il ne reste plus que quelques fragments de la mythique route 66, The Cadillac Ranch continue d'exister et de susciter la curiosité. Souvent mentionné dans la culture populaire américaine aujourd'hui, cette œuvre rend hommage à "la belle voiture américaine" tout en dénonçant la société de consommation. Aujourd'hui, voir ces voitures enterrées sur une route devenue obsolète peut nous faire penser à un étrange cimetière rendant hommage au passé.  
 
 
Sources:
Photographies prises par Mario Sorrenti
mage provenant du site: http://www.historic-route66.com/pix/cadillacrancha1.jpg

-http://www.historic-route66.com/pix/cadillacrancha1.jpg

-http://www.roadsideamerica.com/story/2220

-http://www.libertysoftware.be/cml/cadillacranch/crmain.htm

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Cadillac_Ranch

-Encyclopédie Notre MONDE, arts et littérature

-Brochure d'une exposition du FRAC centre d'Orléans

-http://amarillo.com/blog-post/brittany-nunn/2012-03-21/vogue-comes-calling-cadillac-ranch

-http://usroute66.boitasite.com/index.php/art/7-le-cadillac-ranch.html